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Pause déjeuner : le choix de la rapidité

Il semblerait que pour la pause du midi, les Français choisissent majoritairement la solution la plus rapide. Faisons le point sur ce choix qui peut mettre la qualité et la santé de côté.
Pause déjeuner : le choix de la rapidité

La pause déjeuner : c'est beaucoup plus que simplement se nourrir. Les consommateurs cherchent à couper leur journée de travail et entendent, pendant la pause déjeuner, s’accorder un moment de liberté et de plaisir pour soi. Le temps de la pause devient ainsi polychronique : les consommateurs mangent un sandwich et en même temps font du lèche-vitrine ou passent à la bibliothèque. Ils déjeunent rapidement et pratiquent un sport, ou encore en profitent pour déjeuner entre amis ou collègues de travail.

Des contraintes qui décident du choix

La pause déjeuner dépasse ainsi la notion d’alimentation et demeure aussi conditionnée par des contraintes telles que :


  • les difficultés liées à la sensation du travail accompli ("je n’ai pas suffisamment travaillé ce matin") ;

  • les concessions ("je dois attendre mon collègue de travail pour aller manger") ;

  • des contraintes sociales ("je ne veux pas rencontrer mon patron au cours du déjeuner") ;

  • des inquiétudes ("y aura-t-il la queue ?").

Les actifs tentent en tout cas de faire passer pendant un court instant leurs aspirations personnelles avant l’impératif professionnel.

La durée du déjeuner en chute libre

Ce mode de consommation nomade limite la prise alimentaire à 20 minutes, coûte entre 4 et 6 euros, et permet aux actifs d’accomplir des tâches privées simultanément. Les jeunes y ont nettement plus recours. Le sandwich est largement majoritaire, qu’il soit distribué par une boulangerie, une sandwicherie ou un bistrot.

Le marché de la distribution automatique est en forte croissance sur la fonction grignotage et davantage encore sur la fonction alimentation. En France, 80 000 appareils sont capables de distribuer des produits de snacking ayant une fonction-repas, et ce chiffre va augmenter dans les années à venir. Ce marché est particulièrement dynamique sur le segment des sandwichs et centré sur les entreprises. La distribution automatique, avec 1,16 milliards de sandwichs vendus par an, représente le quatrième segment de diffusion des sandwichs. Les autres voies de distribution continuent par ailleurs de progresser (stations services, boulangeries, cafés, retail…).

Burger contre sandwich

Quant aux fast-foods de type "burger", ils sont considérés comme des formules à thème pour les adolescents, mais pas pour les actifs. Ceux-ci s’orientent vers des produits plus proches de la culture alimentaire française, tel que le sandwich traditionnel, dans le cadre d'une consommation rapide et économique.

Si le taux de chômage et la baisse du pouvoir d’achat incitent les consommateurs à choisir des formules économiques, le facteur temps est de plus en plus déterminant.

Publié par Club-Sandwich, mis à jour le 06/05/2019
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