Le gène de la malbouffe
Avec les recherches sur l’obésité, on sait que la génétique joue un rôle dans notre appétit. On sait aussi qu’il existe un gène responsable des problèmes de poids, le FTO. Un groupe de chercheurs britanniques va plus loin en affirmant qu’il existe également une variante qui pousse les personnes à s’alimenter de produits gras et sucrés. Selon eux, près de deux tiers des anglais seraient porteurs de ce gène de la malbouffe.
Ça pourrait prêter à sourire, mais à l’université de Dundee, en Écosse, on ne rit pas du tout. Les scientifiques ont effectué des tests tout à fait sérieux, auprès d’une centaine d’enfants, en leur proposant différents types d’aliments. Ceux qui possèdent le gène variant du FTO ont tendance à aller davantage vers les produits les moins sains.
Pour autant, ce gène n’a aucun effet sur le métabolisme. Mais en influant sur le comportement, il peut conduire à l’obésité. L’un des chercheurs, Colin Palmer, affirme que les risques peuvent donc être évités en contrôlant son alimentation et en pratiquant une activité physique.