Face au vol de ses sandwichs par les oiseaux, un snack lance une assurance mouette
Le 29/08/2024Les promenades en bord de mer permettent de contempler de superbes horizons, des plages de rêve et de découvrir la faune qui peuple la plage. Les mouettes et les goélands font partie du paysage, mais ces oiseaux marins, au cri reconnaissable entre mille, ont une fâcheuse tendance à plonger en piqué pour dérober les en-cas des voyageurs les moins attentifs, avant de s'envoler, triomphant, avec leur prise au bec.
C'est une mésaventure qui touche de nombreux clients du "Cheesy Toast Shack", un snack situé à St Andrews, sur la côte de la mer du Nord, en Écosse. Sa gérante explique que chaque jour, il peut y avoir jusqu'à 30 vols, survenant souvent au moment où les personnes prennent leur sandwich en photo avant de le déguster. Face à des clients déçus, qui ont tout juste payé et qui n'ont même pas le temps de goûter à leur achat, elle offrait jusqu'ici un sandwich de remplacement, car elle ne supportait pas de voir des enfants en pleurs et des familles dépitées devant son stand.
Cependant, cet acte de générosité a un coût élevé, difficile à soutenir pour une petite entreprise familiale, avec des sandwichs vendus au prix de 6,75 livres (8 €). Après avoir multiplié les tentatives pour repousser les oiseaux marins incriminés – diffusion de cris de prédateurs, utilisation de cerfs-volants effaroucheurs –, rien n'y fait, et à part « leur tirer dessus », ce qui n'est évidemment pas une option, Kate a eu l'idée d'implémenter une Assurance Mouette.
Facultative, cette assurance est proposée à 1 £ et elle permet d'obtenir un nouveau sandwich, en cas de vol. Une idée sous forme de compromis, grâce à laquelle personne ne se retrouve lésé : les consommateurs peuvent savourer, avec plus de vigilance ce coup-ci, les fameux toasts grillés aux Mac'N'Cheese, aux champignons et camembert, ou garnis de pastrami et de fromage proposés par la sandwicherie, et le couple de gérants rentre dans ses frais.
Pour les restaurateurs de bord de mer, confrontés à l'agressivité accrue des mouettes et des goélands, c'est une idée judicieuse qui pourrait faire des émules.