On a goûté... le hamburger du Camion qui Fume
Lorsqu'en 2011, Kristin Frederick ouvre à Paris son food-truck justement baptisé "Le Camion qui Fume", le succès est foudroyant. A tel point que l'entrepreneuse décide de se sédentariser en ouvrant un premier restaurant rue Montmartre, entre la Bourse et les Grands boulevards. Nous avons décidé d'aller y faire un tour.
Une décoration un peu trop sobre
Pour tout dire, cela faisait un moment qu'on passait devant, sans être vraiment tenté d'y entrer, tellement la devanture n'est pas attirante. Une grande porte s'ouvre sur une immense entrée, qui fait surtout penser à un hall de gare. Au fond de l'établissement, une mezzanine et quelques petites tables permettent de se poser avec son sandwich. Nul doute que les clients devaient venir pour autre chose que la déco.
D'ailleurs, la déco, il n'y en a pas. Et c'est probablement ce qu'on pourrait reprocher à ce resto qui a pourtant bonne réputation. L'idée était de garder un esprit "truck" à l'endroit, dans un pur style "street food", mais ça manque vraiment de chaleur (et de place, aussi). Se voulant sobres et épurés, les lieux s'avèrent froids et sans charme.
Le test du hamburger au porc effiloché
Mais bon, passons sur ce détail qui, visiblement, ne repousse pas la jeune clientèle de millennials, celle qui a abandonné les grandes chaînes de burger mais souhaite continuer à fréquenter les (bons) fast-foods. Nous avons décidé de tester la carte en commandant un classique du sandwich américain : le "Pulled pork burger", comprenez un hamburger au porc effiloché cuit pendant 4 heures, garni de coleslaw (salade de chou) et relevé de sauce barbecue, le tout dans un pain artisanal.
Copieux, savoureux et plutôt original, ce burger est une réussite. Il est même tellement généreux qu'il est difficile de maintenir la viande entre les tranches de pain, ce dernier étant également délicieux. A 9,90 euros, on en a pour son argent, d'autant qu'un burger suffit pour être rassasié. A noter que pour 5 euros de plus, vous vous offrez le menu complet avec frites maison (ou coleslaw) et boisson.
Bémol : service incomplet
A propos de la boisson, encore un petit bémol : on vous apporte votre bouteille avec votre plateau (car le service se fait à table) mais sans gobelet. Il faut retourner demander un gobelet au comptoir. La question est donc simple : pourquoi ne pas poser un gobelet sur le plateau ?? Ou au moins en prévoir à l'étage avec la multitude de petites sauces à disposition. Comme quoi, tout est perfectible.
Le camion qui fume
> 168 rue Montmartre, 75002 Paris.
> 66 rue oberkampf, 75011 Paris.
> 5 Rue François Mitterrand, 94200 Ivry-sur-Seine .