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Les emballages de fast-food à nouveau sur la sellette

Les emballages de fast-food à nouveau sur la sellettePhoto: Alejandro C

Après l’étude menée en début d’année aux États-Unis, le phénomène est confirmé en Europe : les emballages utilisés par les fast-food contiennent des composés fluorés. L’association de consommateurs UFC-Que Choisir et ses partenaires européens ont jugé la situation comme « extrêmement préoccupante ».

L’étude a été faite par des associations consuméristes de 5 pays européens (Portugal, Danemark, Italie, Espagne et Belgique) sur des emballages provenant des grandes chaînes de fast food, comme McDonald’s ou KFC, mais aussi Pizza Hut ou Starbucks. Les substances perfluorées ont été retrouvées dans la moitié des emballages de l’échantillon.

Ces composés, dont le représentant le plus connu est le Téflon, ont pour intéressante propriété de rendre les papiers et autres cartons d’emballage alimentaires imperméables aux liquides et aux substances grasses et chaudes. Certains d’entre eux sont cancérogènes en cas d’ingestion en trop grande quantité. Malgré le risque connu, peu d’entre eux ont fait l’objet d’études spécifiques quant à leur toxicité et, pour beaucoup, aucun plafond d’exposition maximal n’a été défini.

Or, dans les pays qui ont défini une réglementation sur certains de ces produits, les limites sont pulvérisées, ce qui prouve que leur présence est bien intentionnelle et non due à une quelconque réaction chimique ultérieure à la fabrication.

L’étude menée aux USA et publiée en février 2017 dans la revue Environmental Science and Technology, avait déjà révélé la présence de substances similaires dans les emballages de diverses enseignes nationales. Les industriels ont commencé à faire évoluer leurs emballages en raison des risques de cancers notamment chez les clients réguliers. Inutile de préciser que les initiatives d’origine gouvernementale ont été faméliques, en raison du poids de ce marché aux États-Unis et de l’utilisation des composés fluorés dans de nombreux autres domaines.

Espérons que, du côté européen, les associations de consommateurs parviendront à faire entendre raison aux fabricants pour le bien commun des populations.

Publié par Patrice, le 15/05/2017
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