Vous utilisez un bloqueur de publicités et nous pouvons le comprendre.
Mais notre site est entièrement gratuit grâce à la publicité, non intrusive.
Merci de nous soutenir en désactivant votre bloqueur.

> Cliquez sur l'icône rouge située en haut à droite de votre navigateur
> Choisissez l'option : "Désactiver pour ce site"

Les repas des enfants sont de moins en moins équilibrés

En 10 ans, le contenu des assiettes de nos enfants a beaucoup changé... et pas forcément comme il le faudrait. Les aliments sains se font plus rares alors que les plats préparés sont en forte hausse. Mais à quoi sont dues ces nouvelles habitudes ?
Les repas des enfants sont de moins en moins équilibrés

Lors du congrès de la Société Française de Pédiatrie, les résultats d’une étude comparant le contenu des assiettes de nos enfants en 2007 avec celles de 2016 ont mis en lumière un comportement alimentaire inquiétant. En moins de 10 ans, les aliments considérés comme les plus sains ont vu leur consommation baisser alors que la nourriture déjà toute prête est en hausse.

Les fruits et légumes en forte baisse

On se souvient tous de la campagne de sensibilisation qui nous recommandait de manger 5 fruits et légumes par jour, et qui battait son plein dans les années 2000. Pourtant, en 2016, 45% des enfants (sur un panel d’âge compris entre 3 et 17 ans) mangeaient moins de 2 portions de ces aliments. Ils n’étaient que 1/3 en 2007 à manger si peu de fruits et légumes.

On constate également que les viandes, les poissons, la charcuterie et les œufs connaissent une forte chute de consommation. Est-ce imputable à la mouvance végétarienne et aux valeurs écologiques qui gagnent du terrain dans la nouvelle génération, désormais parents ? Pas complètement, si on analyse les données qui concernent les aliments ayant gagné en popularité.

La victoire des plats préparés

La malbouffe gagne du terrain et les aliments préparés envahissent les assiettes de nombreux enfants. La pizza est l’aliment qui connaît la plus forte hausse de consommation (+38%), les sandwichs suivent avec 23% d’augmentation, et les sodas connaissent une croissance de 22% sur la période. Mais ces aliments n’ont pas le monopole des assiettes des plus jeunes.

Les compotes sont en nette augmentation (+32%), tout comme les soupes (43%) et la volaille qui connaît une hausse de 65%. On comprend alors que ces comportements alimentaires d’un nouveau genre sont la conséquence de plusieurs éléments.

D’une part, une crise économique qui voit les parents se tourner vers des repas moins chers (soupes, pâtes, volailles, plats préparés…), de l’autre, une envie d’économiser du temps. Certains parents privilégient donc les aliments qui se préparent vite, au détriment de leurs bienfaits sur la santé. Un comportement alimentaire qui pourrait donner de mauvaises habitudes à la jeune génération, celle-ci risquant pourtant de devoir accorder une attention particulière à ce qu’elle mange, dans une optique écologique.

Publié par Mickael Lesage, le 27/06/2019
Recevoir la newsletter